« Le cadre photo/vidéo permet d'observer les organismes épibenthiques in situ, c'est à dire dans leur milieu de vie naturel. Certains organismes sont difficiles à identifier lors de leur remontée car ils peuvent avoir été dégradés, comme les méduses par exemple. Le cadre photo/vidéo permet d'observer et d'enregistrer la présence de ces organismes sans avoir à les extraire du fond.
À plus grande échelle, le cadre photo/vidéo fournira une image de la biodiversité épibenthique et de son abondance dans les fjords groenlandais échantillonnés.
Dans chaque fjord échantillonné, 12 caméras largables ont été utilisées. Le cadre doit être abaissé doucement pour limiter les remontées de sédiments qui se produiraient si le cadre atteignait le fond trop rapidement. Lorsque le cadre a atteint le fond, nous attendons une minute pour permettre aux sédiments de se déposer et de fournir une image claire.»
* Dr Philippe Archambault (PhD) est professeur au Département de biologie de l'Université Laval, à Québec. Il est également directeur scientifique du Réseau canadien des centres d'excellence, ArcticNet. C'est un chercheur qui s'efforce de relier les questions fondamentales de la biodiversité et la recherche théorique sur le changement global et ses effets sur le fonctionnement des écosystèmes à la science appliquée et à l'élaboration des politiques. Il est fortement engagé dans la formation de la prochaine génération de scientifiques.
Photo : @valentinproult