21.07.2024

Planktoscope versus ADNe

Le Planktoscope est un appareil « low-tech » permettant de caractériser le plancton. Parallèlement, les scientifiques à bord de FOREL utilisent des pompes péristaltiques pour filtrer l'eau à travers des capsules qui retiennent l'ADN environnemental contenu dans l'eau de mer.

Le pôle Biodiversité de Loïc Pellissier utilise le Planctoscope pour identifier les morphogroupes du plancton. (https://www.planktoscope.org/). Loïc Pellissier est professeur d'écosystèmes et d'évolution du paysage à l'Institut des écosystèmes terrestres de l'ETH Zurich et au WSL.

Le Planktoscope est un appareil « low-tech » permettant de caractériser le plancton. Il s'agit d'une plate-forme matérielle et logicielle modulaire et open source pour l'imagerie quantitative à haut débit d'échantillons de plancton en biologie et écologie aquatiques.

« Parallèlement, nous utilisons des pompes péristaltiques à bord du FOREL pour filtrer l'eau à travers des capsules qui retiennent l'ADN environnemental contenu dans l'eau de mer. L'analyse génétique permet d'identifier la composition du plancton. Nous avons donc deux méthodes, l’une plus traditionnelle et l’autre plus moderne. Loïc Pellissier.

« L’ADNe est très efficace pour décrire la biodiversité et quantifier les espèces les plus abondantes. Dans le cas du plancton, le Planktoscope propose une approche quantitative efficace, permettant de comparer rapidement la biodiversité entre deux fjords groenlandais différents ». Virgnie Marquez, postdoc de Loïc Pellissier, à bord de FOREL.

@julien.girardot.photographie